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Dans les milieux de l’industrie nucléaire et de la défense, on donne souvent des comparaisons destinées à minimiser les risques des radiations dues aux activités « humaines ».

La radioactivité "naturelle"


La Terre est en permanence soumise à un flux de particules primaires de haute énergie en provenance de l'espace et du soleil, les rayons cosmiques. Le champ magnétique terrestre (la Ceinture de Van Allen) dévie la majeure partie d’entre elles. L’atmosphère n'absorbant qu’une partie de ces particules de haute énergie, une fraction de celle-ci atteint le sol, voire, traverse les couches rocheuses.

Le rayonnement de la Terre dû aux radionucléides présents dans les roches (uranium, thorium et descendants) est d'environ 0,50 mSv par an en France. Il peut cependant être bien plus important dans certaines régions où la roche est très concentrée en uranium (régions granitiques comme la Forêt-Noire en Allemagne ou la Bretagne et le Massif central en France) ou en thorium (région du Kérala en Inde).

A ce rayonnement s'ajoute la présence d'un gaz radioactif : le radon. Il est responsable à lui seul de la plus grande part de l'exposition humaine moyenne à la radioactivité : 42% du total. Il est issu de la décomposition de l'uranium naturellement contenu dans les sols.

La radioactivité "artificielle"


Les découvertes scientifiques sur l’atome, dont presque toutes datent du 20ème siècle, sont appliquées dans les activités civiles et militaires. Voici quelques exemples :

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