Ils s'appellent Sakura, Frigo-ma ou Packbot, et interviennent au sein de la centrale nucléaire ravagée de Fukushima. Ils, ce ne sont pas des liquidateurs mais une série de robots présentés par la NEDO japonaise (Organisation pour le développement des énergies nouvelles et des technologies industrielles, dépendant du ministère de l'industrie) dans le but de réduire les dangers pour les 3 000 ouvriers qui évoluent sur le chantier.
"Les robots qui sont mis en service actuellement permettent d'effectuer des opérations de mesures et de repérage pour caractériser précisément l'état des installations, explique Thierry Charles, directeur de la sûreté à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Ensuite, d'autres machines plus élaborées effectueront des tâches plus complexes : elles interviendront dans le cœur des réacteurs pour récupérer le combustible dégradé, une tâche qui devrait prendre environ quatre décennies."
Pour réaliser ces taches, ces robots sont pilotés par un opérateur en zone sécurisée (sans radiation). Afin de pouvoir les téléguider à distance, l’image et la vidéo, voire parfois aussi le son, sont des informations nécessaires qui doivent être transmises.